Au programme du jour : Excursion au glacier Pia et, en fin d’après midi, le passage de l’avenue des Glaciers.
Oups ! ce matin la météo n’est pas terrible !!!
Le commandant de bord nous invite à visiter la passerelle.
Le second et le navigateur sont à la manoeuvre
La cartographie électronique avec la route préparée et la trace du bateau.
Un petit extrait du livre de bord. Les quarts sont de 4 heures
Malgré toute l’électronique présente à bord, la bonne vieille carte papier est encore de rigueur. La position du bateau est reportée à intervalles réguliers sur la carte
Le glacier Pia est en vue … Il y a déjà un bateau dans la baie … c’est le sister ship de notre bateau : nous allons donc à la rencontre du Stella qui fait une route inverse de la nôtre : Ushuaïa – Punta Arenas.
Tenue imperméable à prévoir !!!
Le glacier Pia !!! Comme une rivière de glace qui se jette dans le fjord Garibaldi.
La preuve que la couleur bleue de la glace n’est pas un reflet du ciel …
Débarquement
Nico va chercher un petit bloc de glace. Une petite explication sur la transparence de cette glace … Un glacier est dû à l’extrême compilation de couches de neige successives. En se compactant, la neige devient de plus en plus dense. Avec la pression, l’air qui se trouvait entre les flocons disparaît pour finalement devenir un bloc homogène et presque transparent. Plus la glace est ancienne, plus elle est transparente. Le bloc de glace remonté par Nico nous montre bien ce phénomène … son centre est composé d’une bande d’une transparence remarquable
Nous nous dirigeons vers un point de vue en hauteur, nommé le mirador … les différentes vues sont magnifiques, nous prenons beaucoup de photos !!!
Le mirador et sa vue sur la baie …
Retour à bord, Ventus reprend doucement sa route. Nous avançons dans le canal Beagle. Le salon-bar du pont supérieur se remplit … une animation est organisée. Le spectacle qui nous attend est à babord, nous allons longer ces montagnes de glaces qui forment « l’avenue des glaciers ».
Des glaciers qui s’étalent sur les sommets et coulent vers le canal Beagle. Ils s’appellent Romanche, Italie, Espagne, France, Hollande ou Allemagne et chaque passage est l’occasion à bord de déguster une spécialité du pays en question (lorsque nous passons devant le glacier « France », nous avons une coupe de champagne et des frites au son d’une chanson de Gilbert Becaud) .
Les effets secondaires des glaçons peut-être ?!!!!
Cette nuit, nous allons quitter le calme des canaux, rejoindre l’océan atlantique en direction du Cap Horn. L’équipage nous prévient … la météo n’est pas clémente … ça va bouger cette nuit.
Nous serons au large des terres les plus au sud de la planète. A cette latitude, le vent peut faire le tour de la terre sans rencontrer le moindre obstacle. Cette carte est affichée sur tous les écrans du bateau.
Si tout va bien … demain nous seront Cap Horniers !!!
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